je pense donc je suis ! L'opinion est elle condamnable ?
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je pense donc je suis ! L'opinion est elle condamnable ?
Bon allez nouveau sujet ! Je me pose souvent ces questions : Puis je me permettre de discuter de tout sur tout en non connaissance ? L'opinion peut elle être dangereuse ?
Nhkln- Membre
- Messages : 671
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 46
Localisation : Agen
Re: je pense donc je suis ! L'opinion est elle condamnable ?
Sujet pas tout à fait nouveau Moune je crois l'avait un peu abordé dans le registre bonheur en répondant à Jersey... et je me pose la même question que vous Nh. Et voilà très modestement ma réponse, non définitive...
Je pense que penser est une des dignités humaines et que tout le monde a le droit (et le devoir) de penser... même des sujets sur lesquels il/elle n'a pas de connaissance... mais il/elle doit savoir et reconnaitre que des connaissances lui manquent et éventuellement chercher à se cultiver... autre honneur de l'être humain.
L'opinion est toujours dangereuse c'est pour ça que les régimes forts font taire les penseurs et les régimes mous, les ridiculisent s'ils ne pensent pas dans le prêt à penser de l'intelligentia auto-proclamée.
Je pense que penser est une des dignités humaines et que tout le monde a le droit (et le devoir) de penser... même des sujets sur lesquels il/elle n'a pas de connaissance... mais il/elle doit savoir et reconnaitre que des connaissances lui manquent et éventuellement chercher à se cultiver... autre honneur de l'être humain.
L'opinion est toujours dangereuse c'est pour ça que les régimes forts font taire les penseurs et les régimes mous, les ridiculisent s'ils ne pensent pas dans le prêt à penser de l'intelligentia auto-proclamée.
Titi- Messages : 278
Date d'inscription : 03/04/2016
L'OPINION est-elle condamnable ,
Encore un beau sujet philosophiquement (savoirs/croyances) et historiquement parlant
jersey- Messages : 302
Date d'inscription : 26/03/2016
L'opinion est elle condamnable ?
[b
]Quelques interrogations autour de l'opinion publique[/b]
Je ne répondrai pas à la question mais vous propose de réfléchir non à l'opinion particulière mais à l'opinion publique car étudier l'opinion publique c'est la nécessité de réfléchir au mode d'existence dans le temps d'une entité collective . A l'heure de la mondialisation et des réseaux sociaux ce n'est peut-être pas inutile.
Selon P. Bourdieu (Temps Modernes, n°318, 1973) il n'y a pas d'opinion préexistante dont on attendrait des contenus généraux et universels ce qui retrouverait l'idée que toutes les opinions se valent. Mais toutes les opinions se valent elles ? Cf . Idée admise pour les sondages que toutes les réponses donc toutes les opinions se valent (ce qui est douteux). Or il faut prendre en compte des forces agissantes dans le monde social et la capacité des individus à adhérer à une opinion selon les groupes sociaux auxquels ils appartiennent et qui peuvent être pluriels selon les savoirs différents et les moyens inégaux d'accès à l'information.
La réflexion sur l'opinion publique permet de mesurer les inflexions des logiques sociales du politique et des changements fondamentaux dans la vision du monde. Ce qui pose la question des représentations du monde, de l'autre, des institutions etc. et de soi. Si l'on admet que les pratiques(actions), et pas seulement les catégories intellectuelles , alimentent les idées et les représentations alors la place de l'opinion populaire devient centrale pour comprendre la modification des comportements (adhésion/opposition). Au début du XXè s. on pensait que s'opérait une descente des idées du haut (élites) vers le bas (peuple) ; aujourd'hui la politisation de la société s'est imposée par l'intermédiaire de médiateurs (médias anciens= pamphlets, journaux, salons , et récents = TV, internet) qui lient domaine public/privé.
Quelques questions :
- l'opinion publique n'est elle qu'une représentation inséparable de l'imaginaire et du réel (cf . phobie des migrants) ?
- l'opinion publique n'est elle que la coexistence entre tradition comme préjugé (cf. représentation de la famille « éternelle ») et dynamisme nouveau (cf. mariage pour tous). Donc l'opinion publique révèle des contradictions de valeurs et des multiplicités d'engagements ( écrits, discours, mouvements collectifs = Nuit Debout, Indignés, Bonnets Rouges …). En théorie l'opinion publique autorise la confrontation critique ; en ce sens elle est démocratique
- la puissance de l'opinion publique tient elle au nombre de ceux qui la partagent (Allemagne nazie, Italie fasciste...) ou à des motifs qui agissent à la fois sur tous les esprits ( nostalgie de la grandeur de l'Empire romain dans une Italie pauvre, esprit de revanche dans une Allemagne humiliée par la guerre de 14 et ruinée par la crise de 29) ? Dans ce cas qu'est ce que la capacité de jugement ????
- Les médias contemporains contribuent-ils à unifier ou à fractionner la construction des opinions ?
- L'éducation peut-elle réformer l'opinion ?
L'opinion publique est une réalité sociale liée à la sociabilité d'où la question de son visage dans un monde tiraillé entre hyper connexion et repli identitaire (national , communautaire et individuel).
Je ne répondrai pas à la question mais vous propose de réfléchir non à l'opinion particulière mais à l'opinion publique car étudier l'opinion publique c'est la nécessité de réfléchir au mode d'existence dans le temps d'une entité collective . A l'heure de la mondialisation et des réseaux sociaux ce n'est peut-être pas inutile.
Selon P. Bourdieu (Temps Modernes, n°318, 1973) il n'y a pas d'opinion préexistante dont on attendrait des contenus généraux et universels ce qui retrouverait l'idée que toutes les opinions se valent. Mais toutes les opinions se valent elles ? Cf . Idée admise pour les sondages que toutes les réponses donc toutes les opinions se valent (ce qui est douteux). Or il faut prendre en compte des forces agissantes dans le monde social et la capacité des individus à adhérer à une opinion selon les groupes sociaux auxquels ils appartiennent et qui peuvent être pluriels selon les savoirs différents et les moyens inégaux d'accès à l'information.
La réflexion sur l'opinion publique permet de mesurer les inflexions des logiques sociales du politique et des changements fondamentaux dans la vision du monde. Ce qui pose la question des représentations du monde, de l'autre, des institutions etc. et de soi. Si l'on admet que les pratiques(actions), et pas seulement les catégories intellectuelles , alimentent les idées et les représentations alors la place de l'opinion populaire devient centrale pour comprendre la modification des comportements (adhésion/opposition). Au début du XXè s. on pensait que s'opérait une descente des idées du haut (élites) vers le bas (peuple) ; aujourd'hui la politisation de la société s'est imposée par l'intermédiaire de médiateurs (médias anciens= pamphlets, journaux, salons , et récents = TV, internet) qui lient domaine public/privé.
Quelques questions :
- l'opinion publique n'est elle qu'une représentation inséparable de l'imaginaire et du réel (cf . phobie des migrants) ?
- l'opinion publique n'est elle que la coexistence entre tradition comme préjugé (cf. représentation de la famille « éternelle ») et dynamisme nouveau (cf. mariage pour tous). Donc l'opinion publique révèle des contradictions de valeurs et des multiplicités d'engagements ( écrits, discours, mouvements collectifs = Nuit Debout, Indignés, Bonnets Rouges …). En théorie l'opinion publique autorise la confrontation critique ; en ce sens elle est démocratique
- la puissance de l'opinion publique tient elle au nombre de ceux qui la partagent (Allemagne nazie, Italie fasciste...) ou à des motifs qui agissent à la fois sur tous les esprits ( nostalgie de la grandeur de l'Empire romain dans une Italie pauvre, esprit de revanche dans une Allemagne humiliée par la guerre de 14 et ruinée par la crise de 29) ? Dans ce cas qu'est ce que la capacité de jugement ????
- Les médias contemporains contribuent-ils à unifier ou à fractionner la construction des opinions ?
- L'éducation peut-elle réformer l'opinion ?
L'opinion publique est une réalité sociale liée à la sociabilité d'où la question de son visage dans un monde tiraillé entre hyper connexion et repli identitaire (national , communautaire et individuel).
jersey- Messages : 302
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: je pense donc je suis ! L'opinion est elle condamnable ?
Merci Titi et Jersey.
Pour ma part, je crois qu'il est évidemment impossible de se distancier de l'opinion (réalité/imagination). Nous avons tous des opinions. Mais je crois qu'il faut être en capacité de s’interroger parfois sur le fondement de nos propres opinions juste pour faire un petit point entre l'incorporé, ce qui est véhiculé, ce que je pense et pourquoi etc. Et d'ailleurs nous devrions apprendre cela, je ne sais pas si l'école est une réponse (mais elle devrait, il ne s’agit pas de dire ce qu'il faut penser mais apprendre à s’interroger tout simplement). Bref comme disait l'autre , ce que je sais c'est que je ne sais rien, et je pense que c'est un bon postulat de départ pour construire toutes réflexions.
Pour ma part, je crois qu'il est évidemment impossible de se distancier de l'opinion (réalité/imagination). Nous avons tous des opinions. Mais je crois qu'il faut être en capacité de s’interroger parfois sur le fondement de nos propres opinions juste pour faire un petit point entre l'incorporé, ce qui est véhiculé, ce que je pense et pourquoi etc. Et d'ailleurs nous devrions apprendre cela, je ne sais pas si l'école est une réponse (mais elle devrait, il ne s’agit pas de dire ce qu'il faut penser mais apprendre à s’interroger tout simplement). Bref comme disait l'autre , ce que je sais c'est que je ne sais rien, et je pense que c'est un bon postulat de départ pour construire toutes réflexions.
Nhkln- Membre
- Messages : 671
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 46
Localisation : Agen
Re: je pense donc je suis ! L'opinion est elle condamnable ?
Je voudrais tenter de poursuivre la réflexion complexe initiée par Jersey… avant tout je tiens à préciser que s'il y a des pro de la philo, je n'en ai jamais fait… c'est une réflexion au ras des pâquerettes sans prétention aucune…
"Toutes les opinions se valent elles ?" dans l'absolu oui… mais pas dans le relatif… et donc dans la réalité. Il faut un consensus et donc des compromis… qui permettent une effective possibilité de vivre ensemble.
Pour pouvoir définir une sorte d'échelle de valeur des opinions il faut une sorte de "référencier", or nous voyons que ce préalable n'est pas une menue affaire, si l'on en croit les manifestations diverses et variées sur tous les sujets possibles et imaginables et aussi la notion à la mode "d'identité nationale" qui fleurit dans tous les bords…
"- l'opinion publique n'est elle qu'une représentation inséparable de l'imaginaire et du réel (cf. phobie des migrants) ?" Je ne le crois pas. L'opinion publique véhicule des poncifs qui bien souvent ne sont pas en adéquation avec la réalité. L'opinion publique est certes celle qui dit "assez de migrants" mais c'est celle aussi qui accueille jusque dans les murs de ses maisons privées ces migrants…
"- l'opinion publique n'est elle que la coexistence entre tradition comme préjugé (cf. représentation de la famille "éternelle") et dynamisme nouveau (cf. mariage pour tous)". L'opinion publique ne devrait-elle pas être le fou du roi ? le caillou dans la chaussure de tout pouvoir… celle qui sonne toutes les alarmes…
"- la puissance de l'opinion publique tient elle au nombre de ceux qui la partagent (Allemagne nazie, Italie fasciste...) ou à des motifs qui agissent à la fois sur tous les esprits (nostalgie de la grandeur de l'Empire romain dans une Italie pauvre, esprit de revanche dans une Allemagne humiliée par la guerre de 14 et ruinée par la crise de 29) ? Dans ce cas qu'est ce que la capacité de jugement ????"
* première question… hélas oui l'opinion publique est parfois celle des pires calamités… et le fait que le plus grand nombre soit d'accord (Hitler a été élu…) ne signifie pas que ce soit le meilleur… la question n'est pas neuve puisque dans la Règle de St Benoît il est dit que peut être élu abbé "celui qu'aura choisi une partie de la communauté quoique la moins nombreuse, pourvu que son jugement soit plus sage" (début VI° siècle)… je ne suis pas sûre que ce soit appliqué et applicable…
* la capacité de jugement… on revient sur le socle de valeurs communes qui fassent consensus… qu'est-ce qu'un jugement sage ?
"- Les médias contemporains contribuent-ils à unifier ou à fractionner la construction des opinions ?" je me pose une question face à cette question… les médias contemporains sont ils des véhicules de l'opinion publique ? pourquoi… il y a un certain nombre d'années personne n'a vu arriver un certain M. Le Pen au second tour de présidentielle… pas grand monde n'a vraiment envisagé sérieusement l'élection de M. Trump…
"- L'éducation peut-elle réformer l'opinion ?" OUI mais encore faudrait-il que soit donné aux enfants et aux jeunes les outils de la réflexion… philosophie… histoire… et le mode d'emploi de ces outils… Il faudrait aussi leur donner le goût de la réflexion personnelle… et donc de la liberté… et pour cela je pense le goût d'une certaine solitude… car quand on réfléchit vraiment on se trouve seul.
Comme dit NH "ce que je sais c'est que je ne sais rien, et je pense que c'est un bon postulat de départ pour construire toutes réflexions."
"Toutes les opinions se valent elles ?" dans l'absolu oui… mais pas dans le relatif… et donc dans la réalité. Il faut un consensus et donc des compromis… qui permettent une effective possibilité de vivre ensemble.
Pour pouvoir définir une sorte d'échelle de valeur des opinions il faut une sorte de "référencier", or nous voyons que ce préalable n'est pas une menue affaire, si l'on en croit les manifestations diverses et variées sur tous les sujets possibles et imaginables et aussi la notion à la mode "d'identité nationale" qui fleurit dans tous les bords…
"- l'opinion publique n'est elle qu'une représentation inséparable de l'imaginaire et du réel (cf. phobie des migrants) ?" Je ne le crois pas. L'opinion publique véhicule des poncifs qui bien souvent ne sont pas en adéquation avec la réalité. L'opinion publique est certes celle qui dit "assez de migrants" mais c'est celle aussi qui accueille jusque dans les murs de ses maisons privées ces migrants…
"- l'opinion publique n'est elle que la coexistence entre tradition comme préjugé (cf. représentation de la famille "éternelle") et dynamisme nouveau (cf. mariage pour tous)". L'opinion publique ne devrait-elle pas être le fou du roi ? le caillou dans la chaussure de tout pouvoir… celle qui sonne toutes les alarmes…
"- la puissance de l'opinion publique tient elle au nombre de ceux qui la partagent (Allemagne nazie, Italie fasciste...) ou à des motifs qui agissent à la fois sur tous les esprits (nostalgie de la grandeur de l'Empire romain dans une Italie pauvre, esprit de revanche dans une Allemagne humiliée par la guerre de 14 et ruinée par la crise de 29) ? Dans ce cas qu'est ce que la capacité de jugement ????"
* première question… hélas oui l'opinion publique est parfois celle des pires calamités… et le fait que le plus grand nombre soit d'accord (Hitler a été élu…) ne signifie pas que ce soit le meilleur… la question n'est pas neuve puisque dans la Règle de St Benoît il est dit que peut être élu abbé "celui qu'aura choisi une partie de la communauté quoique la moins nombreuse, pourvu que son jugement soit plus sage" (début VI° siècle)… je ne suis pas sûre que ce soit appliqué et applicable…
* la capacité de jugement… on revient sur le socle de valeurs communes qui fassent consensus… qu'est-ce qu'un jugement sage ?
"- Les médias contemporains contribuent-ils à unifier ou à fractionner la construction des opinions ?" je me pose une question face à cette question… les médias contemporains sont ils des véhicules de l'opinion publique ? pourquoi… il y a un certain nombre d'années personne n'a vu arriver un certain M. Le Pen au second tour de présidentielle… pas grand monde n'a vraiment envisagé sérieusement l'élection de M. Trump…
"- L'éducation peut-elle réformer l'opinion ?" OUI mais encore faudrait-il que soit donné aux enfants et aux jeunes les outils de la réflexion… philosophie… histoire… et le mode d'emploi de ces outils… Il faudrait aussi leur donner le goût de la réflexion personnelle… et donc de la liberté… et pour cela je pense le goût d'une certaine solitude… car quand on réfléchit vraiment on se trouve seul.
Comme dit NH "ce que je sais c'est que je ne sais rien, et je pense que c'est un bon postulat de départ pour construire toutes réflexions."
Titi- Messages : 278
Date d'inscription : 03/04/2016
Je pense donc je suis ! l'opinion
Titi, "réflexion au ras des pâquerettes"; mon œil ! En serait-il ainsi que la démarche n'en serait pas moins fructueuse. La preuve, il a existé (et il existe encore) une école historique italienne qui eut le vent en poupe, il y a quelques années, des deux côtes de l'Atlantique : la Micro Histoire. Sa démarche part de ce qu'elle appelle 'l'exceptionnel normal" (ici vos "pâquerettes"), c'est à dire le détail individuel qualifié "d'indice", pour s'élever au niveau de l'explication des mécanismes et des structures.
Quant à la règle de St Benoît, je crois qu'elle est le produit d'une époque (Microstoria toujours !) Dans les conseils royaux médiévaux, qui étaient larges, les décisions étaient prises par la "sanior pars" c'est à dire non par les plus nombreux mais par les plus sains , les plus sages, les meilleurs, en un mot l'aristocratie.
Quant à votre question "qu'est-ce qu'un jugement sage ?" elle m'interpelle évidemment et interroge le fonctionnement démocratique
Oui, vous avez raison, "quand on réfléchit vraiment on se trouve seul". Néanmoins les éducateurs doivent apprendre, enseigner, et non se contenter de voir pousser les jeunes esprits. Pour goûter la liberté de la vadrouille personnelle il faut, comme vous le dites, un cadre, "un socle". Sinon ces escapades ne seront que divagations d'herbes folles dans des friches
Quant à la règle de St Benoît, je crois qu'elle est le produit d'une époque (Microstoria toujours !) Dans les conseils royaux médiévaux, qui étaient larges, les décisions étaient prises par la "sanior pars" c'est à dire non par les plus nombreux mais par les plus sains , les plus sages, les meilleurs, en un mot l'aristocratie.
Quant à votre question "qu'est-ce qu'un jugement sage ?" elle m'interpelle évidemment et interroge le fonctionnement démocratique
Oui, vous avez raison, "quand on réfléchit vraiment on se trouve seul". Néanmoins les éducateurs doivent apprendre, enseigner, et non se contenter de voir pousser les jeunes esprits. Pour goûter la liberté de la vadrouille personnelle il faut, comme vous le dites, un cadre, "un socle". Sinon ces escapades ne seront que divagations d'herbes folles dans des friches
jersey- Messages : 302
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: je pense donc je suis ! L'opinion est elle condamnable ?
Merci Jersey. Je pense que l'éducation vraie nécessite une certaine ascèse. Ascèse de la part de l'éducateur et ascèse de l'éduqué... mais c'est peut-être un autre sujet. Et pour moi, l'éducateur n'est pas uniquement l'enseignant (le prof)... et l'éduqué n'est pas uniquement l'élève. Je crois que nous sommes chacune l'un et l'autre en même temps... et en tout temps !
Titi- Messages : 278
Date d'inscription : 03/04/2016
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