Re: Quête

doremifasol Sam 14 Jan - 21:50

Bon ici ça déconne grave nhkln.
Quoi qu'est ce que je lis la!!!!!! Tu as arrêté de te battre non j'ai du mal lire je pense!!!! Faut que je mette mes lunettes moi la myope (la taupe est ma copine).
Je pense que je te connais bien Nkhln. Tu es une battante tu ne te laisses pas aller alors c'est quoi ce bordel la? Elle est où cette lumière que tu avais? Elle s'est barrée ou celle là ? Ne te laisse pas aller ça ne serait pas toi.
Sur ce le bonjour à toutes et bonne année.
Et à bientôt ou pas...

Nhkln Dim 15 Jan - 10:11

Merci Doremi.

Nhkln Sam 21 Jan - 13:12

Titi, je suis un peu sortie de mon marasme et je voulais répondre à vos mots. J'ai beaucoup réfléchi ces jours ci et vous avez raison c'est une bonne chose de cesser de se battre. Au fond j'ai voulu aller trop vite cet année, me persuader que tout irait mieux si je m'accrochais, me battais. Mais au fond c'était une erreur. Car je manque profondément de cohérence avec moi-même, je me débattais plus qu'autre chose. Aujourd'hui je veux vraiment être en accord avec ce que je suis et je pense que la meilleure façon d'y parvenir c'est effectivement de faire jours après jours, de ne pas se projeter trop loin, ne pas nourrir des utopies, de voir les jolies choses de la journée et surtout de s'en saisir. Y aller tout doucement, à petit pas, se construire solidement. Et surtout ne plus croire qu'un autre vous sauvera, juste être dans l'échange et le partage. Éprouver la solitude, l'apprivoiser, y faire face, arriver à vivre avec soi même.

Titi Sam 21 Jan - 14:00

Vos propos me réjouissent ! oui la marge est étroite entre se battre et se débattre ! mais s'il faut se battre surtout quand on sait qu'on se traine des casseroles, il faut arriver à ne plus se débattre... mais on fait "quoi qu'on peut avec quoi qu'on a"... oui il ne faut pas envisager la vie trop loin surtout si on n'est un peu la tête sous l'aile ou si l'on a tendance à cela.
Je partage tout à fait votre propos, "éprouver la solitude, l'apprivoiser, y faire face, arriver à vivre avec soi même."... La solitude a quelque chose de redoutable et à la fois elle est fondatrice de l'être profond. Je pense aussi que Rosalie doit vous y aider. C'est équilibrant un animal. gratifiant même dans des moments "sans"...
On a tous des utopies et heureusement sinon nous serions des femmes mortes, mais il faut savoir que ce sont des utopies...
Et puis soyez sûre que si vous vous le dites beaucoup le vivent ! nous ne sommes pas des cas ou des phénomènes.
Je pense à ce mot de Jean XXIII : "je mets un pas après un pas dans la nuit et j'avance".
Courage et n'hésitez pas à appeler au secours. Il n'y a aucune honte à avoir !

jersey Lun 23 Jan - 14:53

Pourquoi se battre et se débattre ? N'est-il pas possible de considérer les évènements lucidement , les analyser, y revenir et y revenir encore ? Il est des choses incontournables qu'il faut accepter, difficilement je l'accorde, remiser parfois pour rebondir un jour, oh pasforcément le lendemain ou le sur-lendemain, pour reprendre la situation en main.
Vivre avec soi-même c'est s'accepter, se connaître et finir, à un moment, par s'estimer. Cela ne se fait pas en un tour-de-main mais c'est le but.
Les utopies, les rêves, oui bien sûr mais il faut se donner les moyens pas évidents de s'échapper de la carcasse tremblante pour construire des châteaux de sable ou des châteaux en Espagne. Construire toujours!!

Nhkln Mar 24 Jan - 5:11

Pourquoi se battre et se débattre ? Parce que parfois malheureusement c'est juste une question de survie, maintenir la tête hors de l'eau. Les événements ne sont parfois que ceux que l'on provoque nous mêmes car intérieurement il y a quelque chose qui cloche. Pour pouvoir être capable de les analyser il faut déjà sortir de ce marasme intérieur. Et effectivement quand on commence à s'estimer, je pense que cette lucidité est possible, en attendant il est plus sage de les remiser. Mais je ne me débats plus, les jours passent et je les prends un à un tels qu'ils viennent, j'essaie d'avoir un peu plus de "bienveillance à mon égard" et de cohérence. Je ressens une sorte de soulagement intérieur ces derniers temps, je veux poursuivre, je ne veux plus être ce que j'ai été, je veux devenir moi patiemment et tranquillement. Et c'est vrai, faut parfois nourrir quelques utopies, et au fond je pense que je ne suis pas capable de cesser, en revanche ce qui a changé c'est que je ne souhaite plus que la réalité y colle absolument. Si un jour je vis quelque chose qui s'y rapproche alors ce sera tout simplement une merveilleuse surprise. En attendant il y a plein d'autres choses qui remplissent la vie et de très belles choses si on sait les saisir, je souhaite vraiment être dans cet état d'esprit, aller vers les autres, donner ce que j'ai de plus sincère.

jersey Mar 24 Jan - 14:23

Question de survie ... certainement. Soyez sûre, toutefois, que la vie a la vie dure. Il en faut beaucoup plus que vous ne croyez pour perdre de vue l'espoir et la vie.
Heureusement que bcp d'évènements, heureux ou malheureux, nous les provoquons. Que serions nous sinon? Des marionnettes ? Certes, ns le sommes un peu mais pas tout à fait tt de même ?
Il y a tjs qque chose qui cloche; c'est normal et ça ne s'arrange pas forcément : nous ne sommes pas des vins de garde ; nous somme Nous; c'est beaucoup, parfois trop. Il faut faire avec, sachant que l'on ne divorce pas d'avec soi-même..
A un moment il faut remiser, sans forcément oublier, ce qui dérange, ce qui peut faire mal. Bien sûr cela pointe le bout du nez de temps à autres mais on finit par surmonter.Voyez vous, je crois bcp aux vertus des habitudes, stt de celles qui font plaisir ; elles évitent les analyses stériles ou douloureuses.

"Je ressens une sorte de soulagement intérieur ces derniers temps, je veux poursuivre". Oui, poursuivez: vous avez la vie dvt vous, vous aimez la lecture, vous avez des ami(e)s et Rosalie. La seule chose qui vous manque c'est ... la foi ... en vous. Et en ce domaine on est parfois un peu seul

Nhkln Mar 24 Jan - 16:23

jersey a écrit: La seule chose qui vous manque c'est ... la foi ... en vous. Et en ce domaine on est parfois un peu seul

Juste Jersey ! Wink

Titi Mer 25 Jan - 10:27

ouh là ça m'intéresse !!! je vais revenir car le temps me manque là, mais déjà merci !

Titi Jeu 26 Jan - 10:07

Jersey, vous répondez à Nh " Soyez sûre, toutefois, que la vie a la vie dure. Il en faut beaucoup plus que vous ne croyez pour perdre de vue l'espoir et la vie." vous avez raison et à la fois je crois que Nh aussi. Il y a une "lutte" pour vivre qui n'est pas spectaculaire mais qui est très réelle c'est celle qu'il faut déployer pour assumer des blessures qui s'enracinent très profond en nous. Quand on a "poussé" (c'est volontairement que je ne dis pas grandi) dans la violence, et qu'on a été bercée de brimades, on part avec un passif lourd à porter et on le traîne toute la vie. On apprend à vivre avec mais pas sans. C'est une lutte rampante et épuisante devant laquelle il est parfois tentant de baisser les bras. Il faut le vivre pour comprendre. Ce peut être aux yeux de beaucoup une lutte de "riche", car c'est sûr que cela n'a rien à voir avec celle que beaucoup déploient pour simplement manger, mais elle est tout de même radicale et douloureuse. Il faut se battre et se débattre pour se convaincre qu'on a une place sous le soleil et qu'elle est aussi légitime que celle du voisin. Si on n'a pas vécu ça… on ne peut pas comprendre. Et tant mieux… ça permet d'ouvrir des pistes auxquelles on ne pense pas forcément lorsque l'on a le nez sur le guidon de la vie. Et oui acquérir assez de foi en soi c'est l'affaire d'une vie… un combat non contre soi même mais avec soi même pour naître à soi même. Il faut le vouloir et il faut savoir ce qui l'en est de soi pour le mener avec un peu de chance d'avancer. Merci à chacune de vous deux de vous "mouiller" dans le débat.

Nhkln Jeu 26 Jan - 10:53

Je vais continuer à me mouiller pour exprimer certaines choses. J’espère que cela ne sera pas trop glauque. Je partage votre avis Titi et particulièrement sur pousser et pas grandir. Grandir après pousser, revient à se construire. Je ne me plains pas, attention, mais se construire sur des bases de merde est très difficile surtout quand on vous a persuadé pendant 20 ans que vous étiez pas grand chose. Je ne souhaite pas du tout me morfondre dans ce passé mais malheureusement il fait parti de moi et de ce que je suis aujourd’hui. J’ai tellement serré les dents, j’ai tellement voulu protéger mon frère et ma sœur, paraître un être fort que rien n’atteint, tenir tête, ne jamais baisser la tête, rassurer. Ma vie je l’ai fondé là-dessus, j’ai gardé ce côté froid et sûr de moi en apparence, cette fierté aussi mal placée, ma fragilité et ma sensibilité je ne peux pas la montrer. J’ai passé ma vie dans ce schéma, à vouloir sauver les autres alors que moi-même j’étais loin d’être sauvée. J’ai tout mélangé. Du coup je suis un être partiel. Pour en revenir à se battre ou se débattre, longtemps je pense que cela a été juste pour moi une question de survie car très sincèrement il n y aurait pas eu ça, j’aurais définitivement sombrer. Aujourd’hui j’envisage vraiment les choses autrement, je souhaite ne plus me débattre. Je souhaite vraiment devenir un être en entier, celui que je suis. Je l’ai dit à plusieurs reprises mais ce qui fait la différence c’est qu’aujourd’hui je pense être capable d’apprécier des choses simples, avoir plus d’honnêteté envers moi-même et du coup avec les autres. Ne plus créer des choses qui font du mal, me font du mal.

Le chemin est long et ne sera jamais terminé, mais espérons que l'on soit un jour en capacité de donner ce qu'il y a de plus beau en nous. parce que dans chaque part d'ombre il y a une part de lumière qui ne demande qu'à exister.

jersey Jeu 26 Jan - 16:18

Vos interventions me laissent sur le côté . Cependant, Titi, je peux comprendre ,même si je n'ai pas votre parcours de vie ni à l'une ni à l'autre. Simplement je ne peux ressentir profondément ce que vous exprimez. Je le conçois et le comprends « intellectuellement » mais, c'est vrai, je ne puis aller au-delà.
Vous confortez ma certitude selon laquelle l'enfance/la jeunesse déterminent une attitude de vie. C'est une des raisons pour lesquelles je n'ai jamais souhaité élever des enfants : il est si facile de rater , par le trop ou le pas assez, un être.
Non, NHK il n'y a rien de glauque dans vos écrits. Et, comme je vous connais un peu, j'ai effectivement discerné ce côté, apparemment, assuré de votre personnalité.
Je n'ai aucun conseil à vous donner, ce serait présomptueux, mais je vous encourage à persévérer sagement car tout ne sera jamais totalement ou, pour mieux dire, longuement lumineux. Les accommodements existent, ne les négligez pas ! S'accommoder, ce n'est pas forcément se trahir
Sur ce, après avoir mouillé la chemise il ne me reste plus qu'à la faire sécher

Titi Ven 27 Jan - 13:54

Nh, je reprends à mon compte votre propos… mais pas le fait que vous n’êtes pas un "être entier", là je ne peux pas vous suivre car je crois que ce que vous avez essayer de faire vis-à-vis de votre frère et de votre sœur et j'ai fait aussi vis-à-vis de ma sœur,le fait que vous ayez dû serrer les dents… ne vous/nous mutile pas. Je pense à vous lire puisque nous ne nous connaissons pas, que vous avez une assurance réelle… et un équilibre réel. Oui au risque de faire grincer de dents de quelques lectrices. Votre fragilité et votre sensibilité ont été mises à mal, c'est un fait et vous en souffrez, mais votre force est là tout de même, ne la jetez pas…pour retrouver fragilité et sensibilité ou pour en avoir mieux conscience et les utiliser, cette force vous aide.
Jersey, je ne vous reproche pas la chance que vous avez manifestement eue dans votre enfance et heureusement qu'il y a des parcours ou des tranches de parcours tranquilles (ce qui ne veut pas dire ennuyeuses) ! personnellement je vous suis reconnaissante de vos interventions qui ouvrent des perspectives. Et je n'ai voulu en aucune façon vous blesser par l'apparente raideur de mon propos. Votre avis a du poids pour moi, j'espère que vous le savez.

jersey Ven 27 Jan - 19:20

Mais non,je vous rassure Titi; vous ne m'avez pas du tout blessée et je sais parfaitement que vous ne me reprochez rien.
De plus je suis d'accord avec vous: il y a des gradations dans les quêtes, les interrogations et les chaos intérieurs. C'est bien parce que j'en suis consciente que j'ai repris votre expression.
Par ailleurs j'ajoute que, pour moi, riches et pauvres ne sont pas des gros mots, sauf si l'on dit "Casse toi riche con" [Une de Libé à l'adresse de B.Arnault] ou "pauvre con" [je reconnais que cet emploi est de loin le + fréquent]. Si les pauvres font comme ils peuvent, les riches devraient faire comme ils doivent. Je me réfère à la période de l'Ancien Régime où les devoirs de la naissance imposaient une conduite, c'était une sorte de conscience familiale/sociale qui disait la règle des devoirs. Dans mon esprit il devrait en être de même, aujourd'hui, pour la richesse.
scratch

Je crois que je m'égare

Titi Lun 6 Fév - 10:51

votre interrogation m'interroge... je suis d'accord avec vous tout en me demandant si nous n'idéalisons pas l'Ancien Régime... Louis XIV pour ne citer que lui ! avait des mots extraordinaire sur la royauté et la relation au peuple... et il a saigné le peuple à blanc par ses guerres et son train de vie ! (et celui de la cour)...

jersey Mar 7 Fév - 6:39

Réponse qui nous éloigne de la quête initiale soulevée dans ces pages

Il ne s'agit pas d'idéaliser l'Ancien Régime.
- Les rois (L. XIV en particulier) ont-ils saigné le peuple par leurs guerres ? Oui et non !
Il est certain que le peuple le moins fortuné et le + nombreux payait les impôts
Il est également vrai que la partie la plus noble et la plus riche, qui refusait de payer l'impôt roturier, secourait le roi par l'intermédiaire de financiers qui n'étaient pas stricto sensu des banquiers (les banquiers manient l'argent privé, les financiers les deniers publics). Or les souverains oubliaient de payer une partie des intérêts, payaient en monnaie dévaluée ou se déclaraient en banqueroute ( les champions en ce domaine furent les rois d'Espagne du Siècle d'Or). Anachroniquement on pourrait dire que ces prêts au remboursement incertain étaient une sorte d'ISF ponctuel.
- La question pauvres/riches sous l'Ancien Régime se pose bien évidemment. Les vrais pauvres, ceux qui ne pouvaient assurer leur pain quotidien, voyaient en France leur nombre varier de 1 à 4 millions (selon la conjoncture) . Proportion infime comparée à l'Espagne. Alors que l'on s'indigne, aujourd'hui, de l'indécence de certaines rémunérations patronales (C. Goshn pour ne citer que lui), que des économistes s'inquiètent de l'écart croissant des salaires ( aux USA 1 à 20 début XXè s. ; 1 à ~ 350 vers 2013; peut-être 1 à 400 en 2016), l'on peut se poser la question des réactions des masses face aux énormes écarts de fortunes entre pauvres et très riches (à partir de 1.000.000 livres soit approximativement 19.000.000 € [calcul actualisé à partir des équivalences fournies par P. Goubert en 1982]). Bien sûr il y eut quelques colères, mais des révoltes contre eux ? En fait elles furent très rares puisque les vraies révoltes avaient surtout un caractère anti-fiscal (ou religieux à certaines périodes) contre les divers collecteurs d'impôts et non contre le roi ou les très riches dont ils étaient les paratonnerres.
- Concernant les devoirs de la naissance, que j'évoquais plus haut, je cite Tocqueville Les nobles avaient des privilèges gênants, ils possédaient des droits onéreux ; mais ils assuraient l'ordre public, distribuaient la justice, faisaient exécuter la loi, venaient au secours du faible, menaient les affaires communes. A mesure que la noblesse cesse de faire ces choses, le poids de ses privilèges paraît plus lourd, et leur existence même finit par ne plus se comprendre . (L'Ancien Régime et la Révolution, Livre II, Ch. I, 1856). Dans son avant-propos Tocqueville évoque les sociétés despotiques ( = celles où l'absolutisme prive l'aristocratie de ses devoirs protecteurs et de ses contre-pouvoirs) Dans ces sortes de sociétés, où rien n'est fixe [l'individualisme remplaçant les liens externes existants], chacun se sent aiguillonné sans cesse par la crainte de descendre et l'ardeur de monter ; et comme l'argent, en même temps qu'il y est devenu la principale marque qui classe et distingue entre eux les hommes, y a acquis une mobilité singulière […] transformant la condition des individus […] L'envie de s'enrichir à tout prix, le goût des affaires, l'amour du gain, la recherche du bien-être et des jouissances matérielles y sont donc les passions les plus communes […] Seule la liberté est capable de les arracher au culte de l'argent et aux petits tracas journaliers de leurs affaires particulières .

J'espère avoir répondu à votre interrogation en explicitant mon propos

Nhkln Mar 7 Fév - 10:29

Jersey, merci pour vos échanges, j'apprends plein de chose. La quête est terminée ici, elle se fera désormais dans la vraie vie. J'ai pris le parti d'écouter ce que je suis, ce que je souhaite et d'arrêter de me raconter des conneries pour me leurrer quitte à souffrir de vide.
Alors ne vous gênez surtout pas ! Poursuivez ! Wink

Titi Mar 7 Fév - 10:58

Oh Jersey, il me faut une fois de plus un temps de "digestion" ! mais c'est sûr que j'apprends beaucoup ! vous nous offrez une vraie formation continue et de haut niveau ! merci !
Nh, j'espère que vous n'allez pas lâcher le forum ! et que vous allez continuer à proposer des sujets où nous puissions plancher en cœur !!! ça s'adresse à vous et à toutes celles qui viennent nous visiter en silence ! osez mesdames, on ne mange personne !

Nhkln Mar 7 Fév - 11:08

Non Titi je ne pars pas. J'ai juste pris conscience du caractère ego centré de ce sujet et de ses intentions peu louables, appeler au secours et trouver des béquilles pour marcher. Je souhaite juste marcher seule.
Je continuerai à intervenir avec ma joie de vivre et mon humour un peu caustique Wink

Titi Mar 7 Fév - 14:07

Ouf !
Mais, regardez... on va de la quête perso à l'Ancien Régime !!! comme quoi, tous les chemins mènent... partout !!!

jersey Mer 8 Fév - 6:20

D'abord merci à vous deux pour votre lecture.
Nous venons de faire une marche arrière pour éclairer mes affirmations nébuleuses mais je ne crois pas que ce soit la vocation du Forum. Si je poursuis,comme vous m'y encouragez gentiment l'une et l'autre, ce Forum deviendra un fruit sec or pour continuer à exister il faut qu'il reste branchée sur la vie, sur les préoccupations des unes et des autres. En mai-juin, les intervenantes étaient + nombreuses; que sont-elles devenues ? Trois petits tours et puis s'en vont ... Plus de nouvelles ! Je pense fortement que ce Forum doit être une annexe de la "vraie vie"; c'est pourquoi je lance une enquête qui, peut-être, recevra plus de 2 réponses :
- Pourquoi venir sur ce forum ? Par quel cheminement y êtes vous arrivées ?
- Qu'y cherchez vous (infos pratiques, discussions, expression personnelle, rencontres amicales, sorties etc.)
- Pourquoi ne participez vous pas en répondant , en lançant de nouveaux sujets (oui, je sais, je ne crois pas que Ataraxie ait trouvé une réponse à sa Roller Rando), en faisant part de vos attentes
- Pourquoi disparaître du jour au lendemain ? Avez vous une idée sur cette question ?

Vos réponses sont attendues ...

Titi Mer 8 Fév - 10:21

Questions notées, je prends du temps pour répondre... merci !

Nhkln Lun 27 Mar - 14:59

Je l'aime bien ce sujet quand même. J'ai eu une envie soudaine de l'alimenter et de venir parler de mes progrès, enfin que je considère comme tels. Je crois que j'en ai fini avec ma grosse crise qui a durée presque un an et demi. Je crois qu'il était nécessaire de tout déconstruire, j'étais plutôt bancale. Et pour ça je n'ai cherché que du déséquilibre, je crois que j'avais vraiment besoin d'aller jusqu'au bout, juste pour enfin me dire que tout cela n'est pas moi. Aujourd'hui je suis sage comme une image, si si, je n'ai plus ce besoin quasi vital d'avoir quelqu'un dans ma vie pour remplir le vide que je ressentais. Oui au passé le vide, il est devenu quasi inexistant, j'ai pris confiance en moi, en ce que je suis, mes valeurs etc. Ce vide a longtemps je pense était lié à l'estime basse que j'avais de moi. L'envers du décor c'est d'avoir fait énormément de mal à mon ex compagne et ça encore un an et demi après, j'en suis sincèrement désolée. J'aurais aimé être plus courageuse et affronter les choses avec elle mais j'en étais incapable. Aujourd'hui j'ai appris à ne plus me défiler, à ne plus fuir, à être cohérente avec ce que je ressens et surtout à être relativement honnête avec moi. A mettre aussi de côté cette culpabilité qui m'empêchait de vivre et accepter de prendre mes responsabilités et de laisser aux autres les leurs. Maintenant je reconstruis doucement ma vie.

**kaouète** Mar 28 Mar - 11:11

Cette lecture a été un véritable régal... je me sens même coupable de ne pouvoir y répondre plus longuement...
Les mots, la réflexion ... me nourrissent.
Cela faisait longtemps que je n'étais pas revenue sur le forum... pourtant j'y reviens et ce sujet, cette quête de soi, cette crise je l'ai vécu ( de façon différente, probablement, car chaque être est unique...) et le vis toujours...
Je vais me mouiller aussi un peu... Je ne suis pas sortie d'affaire, pour ma part je passe par une crise identitaire, une crise existentielle peut-être même... Pourtant je cherche, je lutte, je me bats contre moi même... C'est le chaos, l'incertitude, la peur... le déséspoir parfois... Je rebondis, car j'ai une force en moi qui m'habite...mais je m'ecroule en suivant . Est ce ce travail que j'ai entamé sur moi qui me replonge dans des états archaïques de la petite enfance...
J'aimerais pouvoir en écrire d'avantage mais le temps m'appelle... Je ne suis pas sûre de la cohérence de mes propos.
Pourquoi je reviens sur le forum , peut-être pour avoir une ouverture, autre, de l'esprit.. un endroit ressource et élargir mes réflexions ...

Nhkln Mar 28 Mar - 13:23

Kaouet, je pense que ce que tu décris là est tout à fait cohérent même si c'est difficile. Comme tu l'exprimes il y a des moments de doute, d'incertitude, d'angoisse. On a l'impression d'avancer et puis parfois on pense en fait avoir fait un pas en arrière. Mais non au final on ne fait qu'avancer. C'est long, tortueux, douloureux, parfois même nous pouvons ressentir un profond désespoir. Bref c'est la seule condition à mon sens pour un jour se sentir vraiment soi et surtout à peu près bien avec soi. Evidemment c'est un chemin qui se fait seul, mais échanger oui fait du bien, si je viens écrire ici c'est pas par égocentrisme poussé, c'est juste une façon de balancer une bouteille à mer, d'autres s'en saisissent et les échanges font du bien. Je ne pense pas trop me tromper en disant qu'ici on est plusieurs dans cette quête donc n'hésite pas à partager parfois tes ressentis, je suis sûre qu'il y aura toujours une âme pour échanger avec toi Smile

.

Ah oui tu as posté ton message à 11h11, il parait que si on pense à une chose bien précise à cet instant, elle se réalise ! Smile

Bah oui hein un peu d'espoir ne fait jamais de mal ! Wink

**kaouète** Mer 29 Mar - 9:24

Merci.. en fait ca me fait écho et cela me donne evie de partager une scène d'un film, l'avez vous vu? Laurence Anyways..bref cette scène avec cette musique montre bien le désespoir, les doutes et oui sûrement qu' il faut en passer par là... la vie est un cheminement.
Merci Nhkln pour cet espoir...

Contenu sponsorisé

Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

RE: Quête

Re: Quête

Re Quête

Re: Quête

Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Quête: Enquête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête

Re: Quête